dimanche 2 août 2020

Agir au niveau de sa commune contre l'inceste et les violences faites aux enfants




Une information qui résonne avec l'actualité récente à Frontenac - village dans lequel j'habite en Gironde - dans lequel sévissait un cyber-pédophile.
Comme il l'est indiqué dans l'article, si on transpose à la France les résultats d'une étude réalisée aux USA sur l'inceste, environ 4 millions de personnes pourraient avoir été victime d'inceste dans leur vie en France. Un chiffre vertigineux qui, si on le rapporte au niveau de chaque commune, même des toutes petites comme Frontenac (environ 700 habitants) montre que statistiquement aucun de nos villages, et a fortiori aucune de nos villes n'est épargnée.
Il s'agit donc d'un sujet de société à interpeller à toutes les strates de notre société, y compris au niveau de la commune dans un état d'esprit qui pourrait paraître illusoire mais qui devrait dicter notre société : "Plus jamais ça !". Plus jamais d'actes d'inceste ET plus jamais de complicité ET plus de silence de celles et ceux qui taisent des faits connus ou suspectés (voire les étouffent).
Je lance l'idée que dans chaque commune une commission d'élus, de citoyens et de professionnels puisse à son échelle se saisir à bras le corps de cet enjeu, en lien avec la commission nationale évoquée dans l'article. Une bonne façon pour les nouveaux conseils municipaux et les communautés de communes de commencer une mandature dans une approche contributive de sa population sur un sujet qui devrait interpeller tout être humain.