dimanche 29 janvier 2017

Agir dans le sens de ce qui est à notre portée

Article modifié le 10/09/2022 : adaptation du schéma en intégrant le niveau de ce qui est à notre portée, aidé par autrui

J'ai été interpellé aujourd'hui par un schéma trouvé sur Internet représentant un cercle inclus dans un deuxième. Le premier relatif à ce que l'on peut contrôler et le deuxième indiquant les choses qu'on ne peut pas contrôler.

  • Dans le premier, il y avait  : ce que je mange, ce que je dis, mon attitude, les livres que je lis, ...
  • Dans le deuxième, il y avait : la météo, des places assises au café, l'attitude des autres, les mauvaises nouvelles dans les journaux, ...
Cela m'a inspiré pour faire le schéma suivant :





Quelques fois, on peut être amené à focaliser notre attention, notre intention et notre action à ce qui, en réalité n'est pas à notre portée. Et on peut s'épuiser. Ce qui n'est pas à notre portée tout seul, peut en revanche le devenir :
  • en se faisant aidé par autrui
  • en coopérant avec d'autres, en action collective. 
Et certaines autres choses, ne sont que chimères.

En psychologie positive, on évoque souvent la technique des petits pas qui permet de renforcer sa confiance en soi. Cette technique nécessite justement de savoir bien évaluer ce qui est à notre portée.

Les lectrices et lecteurs qui suivent régulièrement ce blog savent que j'y évoque souvent la gratitude et la reconnaissance. Je veux faire un focus sur ce sujet par rapport à ce schéma pour la prise de conscience suivante et dont je suis convaincu qu'elle peut changer la donne dans le vie, y compris au travail : il est important de focaliser sur la reconnaissance qu'on donne plutôt que sur la reconnaissance qu'on reçoit et qu'on attend.

Pourquoi ? Parce que la reconnaissance qu'on attend ne dépend pas de nous. Quelques fois, certaines personnes s'épuisent à agir dans l'espoir qu'elles obtiendront de la reconnaissance ... d'autres personnes qui n'ont pas le temps ou qui n'ont pas la culture de la reconnaissance voire dans le refus de reconnaître (pour des raisons diverses).

Par contre, ressentir de la gratitude et donner de la reconnaissance est à notre portée avec un bonus déterminant : donner de la reconnaissance de manière authentique implique d'avoir apprécié un geste et d'avoir ressenti de la gratitude. Deux émotions positives au programme.
Franchement, entre nous, cela n'est-il pas fabuleux quand on y réfléchit bien ? Je ne me lasse pas de ce constat et je vous assure que je pratique la gratitude avec délectation. Et je vous invite à faire de même et à partager ce qui pourrait paraître un constat sous le sceau du bon sens, mais qui bizarrement n'est absolument pas ancré dans notre culture.

samedi 28 janvier 2017

Le journal AGIR pour pratiquer l'appréciation, la gratitude, l'inspiration et l'expression de la reconnaissance

Je vous propose aujourd'hui le fruit d'une expérimentation que j'ai faite de l'utilisation d'un outil issu de la psychologie positive : le journal de gratitude.
Cet article contient une (des) ressource(s) mise(s) en commun par Olivier Hoeffel

J'ai utilisé le journal de gratitude de plusieurs façons pendant de nombreux mois, presque chaque jour, puis de manière moins fréquente, en le faisant évoluer dans sa forme, pour aboutir à la version que je vous propose ici.

Habituellement, il est convenu que la gratitude ne se conçoit pas vis-à-vis de soi-même : "je me dis merci à moi-même pour ...". La gratitude est en première intention une émotion source d'une expression potentielle de reconnaissance vis-à-vis d'autrui. C'est un acte nécessaire pour activer l'humilité, le réalisme et le juste en nous, celui qui nous fait prendre conscience de l'interdépendance. Beaucoup des bonnes choses qui nous arrivent sont attribuables à d'autres, connus ou inconnus.
J'ai voulu mettre en fin du journal un espace pour exprimer aussi (en complément) les motifs de satisfaction par rapport à soi-même. Je suis convaincu que l'un peut aller avec l'autre, sous condition que cette part de l'ego reste au second plan. C'est aussi mettre en conscience que les processus de coopération s'épanouissent quand le Je est équilibré avec le Tu et le Nous, qu'il ne s'efface pas.

Si vous décidez d'expérimenter le format que je vous propose, j'aurai intérêt et plaisir à ce que vous partagiez vos feedbacks relatif à l'utilisation de chacune des rubriques.

samedi 14 janvier 2017

Le verbe avant le métier

Quel plaisir est le mien de vous relayer la lettre de Sarah Roubato publiée sur lareleveetlapeste.fr intitulée «Trouve le verbe de ta vie, pas le métier mais le verbe.»


Vous comprendrez facilement en quoi ce titre a fait écho chez l'auteur d'un blog intitulé lesverbesdubonheur.fr

Cette lettre est adressée à tous les adolescents, mais je suis convaincu que beaucoup de personnes dont l'adolescence est loin voire très loin trouveront plaisir, sens et inspiration à la lecture de ces mots, d'autant plus qu'un certain nombre d'entre nous réalisent des changements de vie, y compris à des âges avancés.

Et c'est vrai que le désir de changement de vie passe souvent par l'interrogation d'un nouveau métier.

Choisir le verbe avant le métier, c'est mettre les bœufs avant la charrue, interroger ses vraies aspirations, le sens et l'utilité d'être et de faire.

Cette (re)connexion à sa nature profonde, d'autant plus quand elle est couplée à une (re)connexion avec les autres et la planète, sont contributrices du bien-être, du bonheur avec un effet de contamination sur les proches et plus généralement sur les personnes côtoyées au quotidien, ne serait-ce que par le bonheur serein, la joie de vivre qui se dégage de la présence à la vie.

Relayez l'article de Sarah Roubato, découvrez cette artiste et soutenez le journal-livre atypique "La relève et la peste"

dimanche 8 janvier 2017

Se donner du temps pour échanger mutuellement des feedbacks positifs

J'ai évoqué dans mon article du 20 décembre 2016 le Putain de Facteur Humain (#PFT). J'ai fait référence à l'article que j'ai écrit sur le sujet sur laqvt.fr.

J'ai particulièrement apprécié un article publié le 6 janvier 2017 sur le site kaizen-magazine.com intitulé les compliments contagieux.

Cet article est sous forme de bande dessinée proposant de se complimenter mutuellement dans un binôme (qui peut être un couple, mais qui pourrait aussi être un binôme de travail).
Je vous invite fortement à vous donner le temps de la découvrir.

L'article fait référence à une vidéo que je vous donne ci-dessous.



Un professeur complimente ses élèves par positivr

J'avais déjà vu cette vidéo et c'est vrai qu'en la regardant une nouvelle fois, autant j'ai été épaté par cette initiative de cet enseignant, autant la réaction des élèves bénéficiaires et celle des autres avoisinant m'ont renvoyé au fait que les formes d'actions de reconnaissance méritent d'être renouvelées pour ne pas tomber dans des habitudes qui peuvent diminuer voire annihiler les effets positifs.

Ma deuxième observation est que l'efficacité d'une action de reconnaissance mutuelle nécessite plusieurs conditions :

  • une condition préalable qui renvoie au début de mon article : se donner le temps de se poser pour réaliser cette action
  • l'authenticité
  • l'activation de 2 modes : la reconnaissance conditionnelle (j'ai apprécié ce fait précis) et la reconnaissance inconditionnelle (je t'apprécie, voire je t'aime, quoi qu'il arrive)
  • la présence à cette action : avoir l'esprit à cet échange, être totalement mentalement, émotionnellement et corporellement dans le moment
  • l'accueil : accepter de ressentir des émotions, en particulier quand on reçoit les compliments de la personne en face
  • ne pas intégrer dans les compliments des bémols : "tu as réussi à faire ... MAIS ..." sauf si c'est clairement défini dans le protocole entre les 2 personnes et que la formulation est plutôt "tu as réussi à faire ... ET ..."
J'en profite pour redonner ci-dessous la carte de 10 gestes de reconnaissance au quotidien que j'ai élaborée. Les types de gestes que l'on peut distribuer dans ce type d'action sont nombreux et portent principalement sur la partie gauche du schéma.



lundi 2 janvier 2017

2017 : Humer la vie et l'humain (20)

Dans la série des verbes du bonheur voici aujourd'hui un verbe faisant tronc commun avec nous humaines et humains : "humer"

Celles et ceux qui suivent régulièrement ce blog et/ou qui ont l'habitude de me côtoyer connaissent mon intérêt et ma pratique à l'appréciation. "Apprécier" un verbe central dans la liste des verbes du bonheur.

Une des techniques qui permet de cultiver les bonheurs est la méditation en pleine conscience. Celle-ci met la respiration en première intention et attention. Quoi finalement de plus normal puisque parmi nos besoins les plus vitaux, c'est bien la respiration qui vient en première position.

Ce qui est frappant avec la respiration, c'est qu'elle fait partie des activités les plus anodines, les plus automatiques à laquelle on pourrait ne pas s'intéresser tant qu'elle ne nous pose pas de problèmes.

Pourtant, pour peu qu'on l'active en pleine conscience, elle peut créer du bien-être, du plaisir; elle peut aussi faire baisser le niveau de tension nerveuse en cas de stress.



Dans les registres "plaisir" et "appréciation", le verbe "humer" nous invite à inspirer les bonnes odeurs, les parfums qui se dégagent autour de nous. Certaines viennent à nous sans qu'on les ait cherchées. Par exemple : je passe devant une boulangerie et je sens l'odeur du pain chaud.

D'autres nécessitent d'aller à leur rencontre : une promenade dans la nature, sentir un met avant de le mettre à la bouche, sentir la peau de la personne qu'on aime, ...

Je vous propose aussi d'envisager le verbe "humer" dans un sens plus large : celui de se remplir des moments que l'on peut apprécier, de s'en créer des souvenirs, de se demander si on peut les attribuer à quelqu'un, de ressentir alors de la gratitude (émotion positive) et enfin d'exprimer de la reconnaissance à celles et ceux qui ont contribué à ces bons moments.

Humer pour se remplir encore plus de vie et partager ce bonheur avec autrui.

Bonne année 2017 à humer la vie et les humains qui vous entourent.

13 facettes d'une vie au travail pouvant contribuer au bonheur - Edition 4

Je proposais en août 2015 13 facettes d'une vie au travail pouvant contribuer au bonheur.

Voici une 4ème édition dans laquelle j'ai ajouté dans la facette "Compétence" le fait que l'individu au travail puisse exploiter ses forces et talents.



Voici un diaporama présentant ces 13 facettes :

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