mercredi 11 décembre 2013

Le bonheur, c'est ... (D2)


Nouvelle définition du bonheur, basée sur la définition D1 :



Je rappelle que cette "définition" du bonheur m'a été inspirée de la lecture d'un écrit de Joshi Wasundhara, médecin à Mumbay (Inde)

Mise en illustration sur la base d'une photo personnelle.

mercredi 27 novembre 2013

Le bonheur, c'est ... (D1)


Cette "définition" du bonheur m'a été inspirée de la lecture d'un écrit de Joshi Wasundhara, médecin à Mumbay (Inde)

Mise en illustration sur la base d'une photo personnelle.

dimanche 10 novembre 2013

Pratiquer (14) ... le bonheur

Le bonheur ça se pratique, ça n'attend pas et en particulier ça n'attend pas qu'un contexte favorable se mette en place dépendant des autres.

En effet, un des enseignements de la psychologie positive est que le bonheur ne dépend du contexte  qu'à 10%.
Les autres contributeurs au bonheur sont : la génétique pour 50% et les activités intentionnelles pour 40%.

Donc qui dit activités intentionnelles, dit pratique d'activités qui cultivent le bonheur et qui permettent de l'apprécier.

Quand il m'arrive de dire que mon activité de hobby, c'est le bonheur, immanquablement j'ai en retour des réactions interloquées; réactions corporelles ou/et verbales.

Au delà d'un sentiment général et de moments que j'essaye de saisir le plus souvent possible, le bonheur c'est en effet pour moi une capacité que je développe, que je cultive à travers des activités diverses qui me permettent de muscler mes aptitudes à :


  • apprécier le moment présent, même s'il n'est pas forcément des plus exceptionnels, voire même s'il n'est pas agréable
  • m'ouvrir aux autres, m'intéresser à eux, échanger des savoirs sur des domaines variés, comprendre ce qui fait le quotidien des personnes aux environs, ...
  • prendre conscience des bienfaits que l'on me donne et ensuite d'être le plus souvent possible en capacité  de donner ma reconnaissance à celles et ceux qui me les donnent
  • faire face aux contrariétés petites ou grandes, à ne pas laisser mon ego m'entraîner dans de la rumination et de la sur-interprétation
  • être engagé dans différentes activités qui m'épanouissent et dans lesquelles je m'investis complètement sans faire d'autres choses en même temps et sans anticiper les activités suivantes. Ceci en prenant garde d'investir de manière équilibrée dans les différentes sphères de ma vie
  • aborder les événements de manière optimiste mais en restant réaliste dans les objectifs que j'essaye d'atteindre
  • m'attacher à continuer à me développer intérieurement
  • à picorer tous les petits plaisirs qui se présentent à moi, en faisant une place plus grande à ceux qui allient le sens.



mercredi 30 octobre 2013

Réinterpréter (13)

Après les bienfaits de la réinterprétation positive que j'ai évoqués dans mon précédent article Réinterpréter (12), les hasards de la vie m'ont fait observer il y a peu les méfaits de la réinterprétation négative.

Le réinterprétation négative, c'est typiquement la dérive qui se met en oeuvre dans certaines séparations de couples : tout ce que l'on voyait beau, agréable, comme une qualité... et qui était mis au crédit de l'être aimé par un processus de réinterprétation négative devient moche, désagréable, transformé en défaut et mis au discrédit de l'être maintenant détesté.

Comme s'il était nécessaire de refaire l'histoire ... pour  terminer l'histoire.

Pensée illustrée personnelle qui date d'une période
où les divorces à l'amiable n'étaient pas facilités


Peut-être cela facilite-t-il pour certain-e-s  la décision de la rupture, pour charger la barque de telle façon qu'il devienne incontestable et plus qu'évident à soi-même et à son entourage que là c'en est trop.

Y'a-t-il un revers à la médaille ? De mon point de vue, oui, et il n'est pas mince :

  • en toute logique, si l'être détesté a vraiment tous les défauts qu'on lui prête, ce n'est pas très bon pour l'ego de lui avoir accordé l'amour, la confiance, ... D'ailleurs, dans ce type de contexte, on entend quelques fois des phrases du genre "qu'est-ce que j'ai été con-ne de ..."
  • pour celles et ceux qui sont adeptes de la généralisation, le sexe opposé risque de devenir urticant pour quelques temps
  • quand il y a des enfants au milieu, le risque est fort de les prendre à témoin et de démolir l'image de l'autre parent
  • c'est créer de l'injustice vis-à-vis de l'autre puisqu'on lui renvoie une image caricaturalement négative et une revisite du passé qu'il ne risque pas de reconnaître
Alors, quelle autre "stratégie" peut-on adopter lorsqu'on sent qu'une relation, qu'elle soit amoureuse, amicale, professionnelle, ... ne peut que se terminer ?

Etre en pleine conscience de ses pensées et de ses émotions et essayer de faire la part des choses. Comme dit le proverbe, on n'a pas besoin de "jeter le bébé avec l'eau du bain".
Souvent, nul n'est besoin d'en rajouter. Si l'on veut qu'une rupture se déroule de manière apaisée, il faut que chacun soit respecté, et se reconnaisse un minimum dans l'image que véhicule l'autre. 

Etre juste, conserver l'image réelle du passé - et en particulier des bons moments - est une chance que l'on se donne à soi-même et à l'autre de se séparer au mieux.

C'est aussi une chance que l'on se donne de lever des malentendus et éviter une rupture pour consolider la relation. A l'inverse, la réinterprétation négative, c'est interdire cette voie possible.

C'est enfin une chance de ne pas ressasser, de rester enfermer dans des émotions négatives de colère, de  rancoeurs, voire de vengeance bien inutiles puisque toutes ces émotions sont fondées sur une part plus ou moins importante de constructions de la pensée et non de la réalité.

La rétinterprétation négative salit, l'autre et finalement soi-même et ne constitue pas une voie rapide pour reconstruire du bonheur.
Le bonheur se construisant beaucoup par la gratitude, pourquoi ne pas aborder la rupture aussi avec la gratitude pour tous les bons moments passés et en anticipant la gratitude pour une réaction apaisée de l'autre ?

jeudi 3 octobre 2013

Réinterpréter (12)

Ah l'interprétation !
L'être humain est très fort en interprétations. Il est beaucoup moins fort pour ce qui est factuel.
De ce point de vue ... appelez-nous la fée des faits !

L'interprétation est bien souvent négative et suscite des émotions selon un processus décrit dans les techniques comportementales et cognitives et dans un certain nombre d'ouvrages sur le stress, que je vous illustre par une situation de travail qui peut impacter ensuite la vie personnelle, et en particulier le temps passé en dehors du travail :




Quand on prend conscience qu'on est en train de tourner en rond, de ruminer, de stresser, de s'angoisser, il est toujours temps d'essayer de casser le cercle vicieux des pensées négatives.
Il est temps de réinterpréter l'événement et trouver des interprétations plus positives, ce qu'on pourrait appeler le bon côté des choses, ou tout simplement s'éloigner de l'interprétation et revenir à quelque chose de plus factuel.
Voici un exemple :



Le résultat : des émotions positives, des comportements plus efficaces et la fin du cercle vicieux.

Le cercle vicieux de la rumination est néfaste au bonheur et précipite puis enferme l'être humain dans la dépression.

Alors, passons de l'automatisme des pensées négatives à l'automatisme de la rétinterprétation positive !

Passons de Ressasser à Réinterpréter !

mardi 3 septembre 2013

Ressasser (11)

Une fois n'est pas coutume, voici un verbe à l'orientation négative ... et avec une spécificité : c'est un palindrome (qui se lit dans les deux sens) : RESSASSER.



C'est une publication de Brigitte Barateau sur son compte Facebook qui m'a donné l'idée d'illustrer ce verbe et de l'évoquer ici.

L'illustrer pour mettre en image l'idée de tourner en rond.

Ressasser est une action anti-bonheur. Elle favorise l'anxiété et la dépression.

Elle est aussi néfaste pour les relations interpersonnelles : ressasser fait prendre souvent une ampleur exagérée à des événements et des interactions avec les autres.

Je vous présenterai très prochainement sur ce site une méthode qui permet de faire face aux situations qui peuvent provoquer des ruminations et d'essayer de sortir d'une rumination en cours.

Sortir des ruminations, c'est se donner plus de temps pour être attentif aux petits bonheurs de la vie, les apprécier et les cultiver.



vendredi 21 juin 2013

Ralentir (10)

En ce 21 juin 2013, journée internationale de la lenteur, je nous propose de profiter plus lentement de cette journée où le soleil sera à l'apogée - derrière les nuages peut-être - , et puis en musique, la fête de la Musique nous y invitant.



Ralentir, c'est l'invitation, voire l'injonction que nous pouvons recevoir quand nous conduisons sur la route.
Pour quoi faire ? Pour se préserver et pour préserver les autres. Aussi pour préserver notre monture.

D'ailleurs quand notre monture avait quatre pattes et non quatre roues, il fallait bien la ménager, ralentir et même, s'arrêter.

Plus on nous donne du temps, plus on accélère. C'est bien le paradoxe. Nous passons largement moins de temps au travail que nos grands aînés, et pourtant notre frustration de manque de temps est probablement plus manifeste.

Voici quelques bienfaits que nous apporte le ralentissement :

  • plus de temps pour apprécier, et l'appréciation est un fort contributeur au bonheur
  • conséquence du premier point : plus d'opportunités pour gratifier, donner de la reconnaissance
  • plus d'opportunités pour créer du lien et cultiver les relations
  • c'est meilleur pour la santé physique et psychique
Comment passer des bonnes intentions à l'action de ralentir. Voici quelques idées à essayer, combiner :
  • être dans le présent de l'action du moment, sans anticiper les suivantes ni ruminer à propos des précédentes
  • oublier volontairement la montre sur la table de chevet - je le fais presque systématiquement -
  • accepter de ne pas faire tout ce qu'on voulait faire, y compris ce qu'on aurait bien aimé faire.
  • être à l'écoute de ses sensations
  • capitaliser dans un journal les bienfaits du ralentissement
  • se stimuler à plusieurs pour ralentir et échanger sur les trucs qui marchent et les bienfaits
  • ne pas enchaîner les actions les unes après les autres en se ménageant des pauses, même petites
  • choisir une ou deux activités qui nécessitent et donnent leur efficicacité dans la lenteur
  • couper son téléphone ou au moins supprimer les alertes
Je m'en vais maintenant ralentir mon rythme de la matinée et faire le tour lentement de mon potager.

jeudi 30 mai 2013

Eclairer à distance (9)

Pour être honnête, mon intention première était de vous faire partager mon petit bonheur du soleil couchant et de l'éclairage du soleil couchant sur les choses et les paysages

Et puis, l'idée m'est venue d'utiliser une photo prise récemment pour construire une métaphore.

Le bonheur durable ce n'est pas forcément, et même rarement, de chercher la pleine lumière, encore plus quand elle est artificielle (celle des sunlights).
La lumière à distance crée de la perspective, de l'ombre et une vision modifiée qui attire l'oeil.

Rester à distance de la lumière et observer à distance de la lumière font voir notre monde et les autres différemment et d'un oeil neuf.

mercredi 15 mai 2013

Apprécier l'impuissance (8)

Nous sommes tous confrontés plus ou moins consciemment à l'impuissance.
L'impuissance face à la nature, l'impuissance face à la maladie, l'impuissance face à ceux qui sont plus forts que nous, l'impuissance face à ce que l'on ne contrôle plus ou pas et que l'on veut s'efforcer de contrôler.


Evidemment, apprécier l'impuissance face à quelque chose qui ne nous met pas en danger ou qui ne nous contrarie pas n'est pas des plus difficiles.

En revanche, face à l'impuissance qui nous bouscule, apprécier est plus difficile.

Qu'y a-t-il à apprécier dans l'impuissance ?

  • la puissance de ce qui est en face (apprécier, à entendre a minima comme l'évaluation de la force en présence),
  • sa propre vulnérabilité et sa position toute relative dans le monde,
  • le lâcher prise que l'on peut réaliser et qui peut nous rendre plus serein.
A titre personnel, j'ai appris l'impuissance face à des événements sur lesquels je n'ai pas pu avoir prise. J'ai appris aussi à apprécier mon impuissance pour une plus grande sérénité, une des dimensions du bonheur.

L'impuissance, ça s'apprend et ça s'apprécie.

dimanche 21 avril 2013

Nourrir en retour (7)

Céline Bou Séjean, une de mes coéquipières de Novéquilibres et membre du comité éditorial de laqvt.fr (notre site d'actualité sur la Qualité de Vie au Travail) a proposé un article sur laqvt.fr jeudi 18 avril 2013 intitulé Feedback.

Cela m'a donné l'idée de rebondir par un article sur lesverbesdubonheur.fr

Pour commencer, et puisque nous sommes sur lesverbesdubonheur.fr, il me fallait choisir un ... verbe.
J'ai hésité : réagir, rétroagir, retourner, ... et finalement après une petit aparté lors du comité éditorial de laqvt.fr, j'ai décidé tout simplement de traduire mot pour mot le terme feedback : nourrir en retour.

Photo de Craig Maccubin - Licence Creative Commons


Cette merveilleuse idée de nourrir en retour m'a fait penser à deux choses :

  • le poids de l'indifférence
  • la ligne de losada

Le poids de l'indifférence

Des études ont été faites il y a quelques années sur des rats de laboratoire que l'on mettait dans 3 contextes différents en terme de stimulation :
  1. des stimulations positives (caresses, ...)
  2. des stimulations négatives (décharges électriques)
  3. aucune stimulation, ni positive, ni négative
Lequel des trois rats est décédé le premier : le troisième.

L'être humain, en tant qu'animal social, a besoin de stimulations. Il y a toutes sortes de situations de stimulation et l'une d'elle est le retour que peut attendre ou qu'attend un être humain en réaction à ses actes.

Quel que soit notre age, quelle que soit la sphère de vie (familiale, amicale, professionnelle, loisirs, ...) nous avons besoin d'un retour qui puisse nous confirmer ou nous freiner ou nous réorienter par rapport à nos actions. Nous avons aussi besoin de reconnaissance. C'est d'ailleurs une des dimensions essentielles de la Qualité de Vie au Travail.

L'indifférence nous fait du mal, nous désoriente, nous fait nous interroger, nous fait douter et peut aussi nous faire douter des autres, de la vie.

Moi, je vous le dis, l'indifférence, c'est un tue-le-bonheur.

La ligne de Losada : 3 sourires contre une grimace

Marcial Losada est un psychologue italien qui s'est intéressé à l'impact des ratios stimulations positives / stimulations négatives sur le performance des équipes.

En-dessous d'un ratio de 3 (2,9 exactement), les performances sont dégradées. Le niveau le plus haut est d'environ 11,6

En résumé, pour un bon niveau de performance en équipe au travail, il faut que les stimulations positives soient 3 fois plus nombreuses que les stimulations négatives.

Au sein d'un couple, le ratio doit être plus élevé : 5 est le seuil pour faciliter le bonheur au sein d'un couple.

Conclusion

Le bonheur se construit par des quantités de gestes.
Ces gestes nécessitent de prendre le temps et de les faire en conscience.

Prendre conscience des actions des personnes autour de nous, les apprécier, ou non et faire un retour approprié nourrit ces personnes à l'origine de ces actions et nous nourrit aussi.
Prendre le soin du feedback passe forcément par une prise de conscience préalable de tout les bienfaits que l'on reçoit.

Nourrir en retour, c'est aussi nourrir son bonheur et celui des autres.



mardi 2 avril 2013

Article consacré sur laqvt.fr à ma conférence du 23 mars 2013 au salon Vivre Autrement

Céline Bou Séjean et Caroline Rome, deux de mes compères de Novéquilibres et du comité éditorial de laqvt.fr ont consacré un article à la conférence que j'ai tenue au salon Vivre Autrement le samedi 23 mars 2013 entre 12h00 et 13h30 au Parc floral à Paris sur le sujet "Le travail peut rendre heureux et être heureux, ça se travaille".


Lien vers l'article.


dimanche 31 mars 2013

(Bien) accueillir (6)

Voici quelques idées sur le verbe ACCUEILLIR aux vertus multiples.


1/ Bien accueillir, c'est un acte !

En effet, bien accueillir nécessite d'agir au-delà d'une attitude générale bienveillante et ouverte.
Souvent l'accueil nécessite une préparation et une ou des actions délibérées qui nécessitent de mobiliser de l'énergie et de l'attention.
La passivité, l'apathie, la négligence et la paresse sont des obstacles à l'accueil. L'accueil n'est clairement pas sur le chemin de moindre résistance (concept sur lequel je reviendrai prochainement).

2/ Accueillir dans le métro ... en voilà une idée originale !

Voici une vidéo mettant en scène l'accueil de voyageurs dans LA rame de métro du bonheur et de la bonne humeur à New York, accueil orchestré par la police de l'amour.



3/ Accueillir les évènements désagréables plus forts que nous

Il est des évènements auxquels nous sommes confrontés qui sont plus forts que nous.
Alors, plutôt que de s'épuiser à les combattre, à vouloir en sortir à tout prix alors qu'ils sont plus forts que nous, l'apprentissage de l'impuissance permet l'accueil actif de ces évènements. A ne pas confondre avec la résignation.
L'impuissance s'acquiert avec de l'humilité et la prise de conscience de l'interdépendance qui nous permet aussi de compter sur les autres (si ce n'est pour résoudre les problèmes, au moins pour partager).

4/ Accueillir comme un cadeau

La première chose que nous pouvons accueillir comme un cadeau : c'est la journée qui commence. C'est aussi tout "simplement" la vie.
Pour accueillir tout "simplement" la vie comme un cadeau, il n'y a rien de mieux que de multiplier les occasions de recevoir les cadeaux que nous offrent les circonstances et les personnes.
Accueillir comme un cadeau a plusieurs vertus :
  • donner l'opportunité d'apprécier, de ressentir de la gratitude et d'exprimer de la reconnaissance
  • on prend généralement plus soin des cadeaux que du reste; donc ça nous rend plus attentionné vis-à-vis des évènements, des personnes et des choses.
  • bonne humeur et plus généralement émotions positives sont au RDV
  • nous retrouvons notre âme d'enfant, l'émerveillement qui était dans notre nature et que bien souvent nous avons laissé en sommeil ... mais qui demande moins que le prince charmant pour se réveiller

5/ Avec quoi ça rime ?

Bien accueillir rime avec bienveillance et confiance.
Ca rime aussi avec simplicité, authenticité et chaleur.

6/ Accueillir au travail

L'accueil au travail s'entend de trois façons :
  • c'est une fonction dans l'entreprise, essentiellement tournée vers l'extérieur (clients, fournisseurs, ...)
  • c'est l'exigence que les collaborateurs ont vis-à-vis des clients
  • c'est un processus que l'on propose souvent pour les nouveaux arrivants.
Tout cela est très bien. Mais bien des choses sont à faire pour améliorer l'accueil des personnes sur leur lieu de travail. Un "bonjour" authentique, un sourire, aller au delà du "salut, ça va ?" particulièrement expéditif qui ne veut plus rien dire.
En reprenant 4/ et 5/, voici l'idée que je m'en fais : accueillir les personnes le matin au travail en les considérant comme des cadeaux, avec bienveillance et en leur accordant de la confiance.
Cette attitude n'est pas à attendre seulement de la hiérarchie : elle concerne tout le monde au travail dans ses relations avec les autres, quelle que soit leur fonction. C'est à la fois une responsabilité individuelle et collective.

samedi 30 mars 2013

Apprécier, un levier puissant du bonheur (5)

Grâce à la lecture du livre "Merci !" de Robert Emmons, le spécialiste mondial de la gratitude, j'ai pris conscience de l'importance primordiale de ce verbe pour le bonheur.

"Apprécier" vient du latin "appretiatus", signifiant : évaluer le prix.

Apprécier a un préalable : la prise de conscience. Apprécier un bon moment par exemple, nécessite de laisser la place à ses sens et à ses pensées.


Quelles sont les vertus de l'appréciation ?

  • elle peut conduire à une émotion de gratitude qui pourra déboucher sur l'expression de la reconnaissance quand l'objet de l'appréciation peut être attribuée à quelqu'un,
  • du fait du développement de la gratitude, elle améliore la qualité des relations interpersonnelles,
  • elle permet de multiplier les occasions de ressentir des émotions positives qui peuvent nourrir notre mémoire émotionnelle,
  • la vie nous paraît de ce fait plus riche, plus remplie,
  • plus nous apprécions, moins nous focalisons sur les évènements désagréables,
  • et puis, tout simplement ... l'appréciation nous donne des moments de plaisir et de bonheur.
Prendre le temps d'apprécier quelque chose ou quelqu'un nous permet de donner une valeur à ce qu'on ne voyait peut-être même pas avant mais qui était dans notre vie, un peu en transparence ou en implicite.

J'exprimais dans les vertus de l'appréciation que notre vie nous paraît plus riche. Elle l'est effectivement puisqu'elle nous permet de donner de la valeur à des évènements et à des personnes qui participent à notre vie.

 L'accélération du temps est probablement l'obstacle le plus important à l'appréciation.

Vivre des moments en pleine conscience peut contribuer à (re)mettre ce verbe dans notre quotidien.

Alors, prenons le temps de l'appréciation, en espérant que vous ayez apprécié ce présent billet pour votre bonheur et le mien.

lundi 25 mars 2013

8 dimensions du bonheur

Je vous présente 8 dimensions du bonheur que j'ai évoquées à l'occasion de ma conférence au salon Vivre autrement qui se tient jusqu'au 25 mars 2013.

Ces 8 dimensions sont le fruit des enseignements que j'ai tirés de la psychologie positive.
Pour être clair, je ne dis pas que ce sont LES 8 dimensions du bonheur, mais 8 dimensions qui m'ont paru particulièrement intéressantes à mettre en valeur, une façon pour moi de tracer ma propre carte d'un territoire beaucoup plus vaste.
Chacun peut observer ce territoire de son point de vue, s'intéresser aux diverses cartes et peut aussi constituer aussi sa propre carte.



3 verbes basiques me semblent essentielles pour développer ces dimensions : être, penser et faire. J'ai également associé 3 verbes complémentaires particulièrement pertinents pour la gratitude : ressentir, apprécier et reconnaître.

Sur lesverbesdubonheur.fr, je vous proposerai régulièrement des réflexions, des témoignages, des métaphores, des schémas et des outils pratiques autour de verbes allant dans le sens d'une ou plusieurs de ces dimensions ... et d'autres dimensions.

dimanche 24 mars 2013

Conférence "Le travail peut rendre heureux et être heureux, ça se travaille"

Hier, samedi 23 mars 2013, j'ai tenu une conférence au salon Vivre autrement de 12h0 à 13h30 sur le sujet :

"Le travail peut rendre heureux et être heureux, ça se travaille".

Voici deux photos extraites de la vidéo de mon intervention :



Je proposerai dans les jours qui viennent quelques éléments pour donner une prolongation à cette conférence.

J'en profite pour remercier les organisateurs du salon, Vincent David, Anne Carole Barbarin, Servanne de la Villesboisnet et les différentes personnes qui ont participé à la préparation et l'accompagnement de cette conférence.

Je remercie les personnes présentes pour leur participations actives aux séquences interactives que j'avais prévues, pour leur réaction finale et ... pour avoir consacré leur temps à ma conférence pendant l'heure habituelle de déjeuner, d'autant plus sur une durée d'1h30.

Merci à mes compères de Novéquilibres qui sont venus me soutenir et à ma femme qui m'a assisté pendant la conférence et m'a fait son retour pertinent en tant que première spectatrice.

Merci à ma soeur et à mon beau-frère pour leur soutien à distance.

Et puis un merci et une mention spéciale à Michaël Courmont pour le personnage Phil qu'il a dessiné pour Novéquilibres, personnage qui nous inonde de sa bonne humeur et avec qui vous avez pu faire connaissance sur les quelques diapositives issues des documents de Novéquilibres.


Voilà pour l'expression de ma reconnaissance qui contribue à mon bonheur et participe aussi potentiellement au bonheur des bénéficiaires.





jeudi 21 mars 2013

Cube "Visez le bonheur au travail"

Je vous propose un petit pense-bête que j'ai confectionné sur le bonheur au travail.

C'est un cube que vous pouvez poser sur votre bureau.



Alors comme le bonheur, ça se travaille, ce cube se travaille aussi puisque vous aurez besoin de vos doigts agiles, d'une paire de ciseaux et de quoi coller pour reconstituer ce cube que je vous donne sous forme de gabarit à imprimer.

Il me semblait normal de tester le montage de ce cube, car la conception, c'est bien, mais il faut aussi se confronter au côté pratique. Je l'ai monté moi-même, en imprimant sur une page A4 autocollante que j'ai collée sur une page de dossier. On peut nettement mieux faire en terme de travail manuel, mais la photo ci-dessus vous montre le résultat.

A votre tour ? Lien sur le gabarit au format pdf

mardi 19 mars 2013

A quelques jours de ma conférence au Salon Vivre Autrement ... le verbe avoir (4)

A quelques jours de ma conférence au Salon Vivre Autrement le samedi 23 mars 2013 à 12h  au Parc Floral à Paris, je vous propose quelques mots un verbe anti-bonheur : le verbe avoir.

Le verbe avoir n'est pas un bon ami pour le bonheur. On pourrait même dire que c'est carrément son ennemi.
Par exemple, vis-à-vis de l'argent, au-dessus d'un seuil minimum, l'argent n'apporte pas le bonheur, sauf si on l'utilise pour le donner ou pour être généreux.
Puisqu'il n'apporte pas le bonheur, on pourrait se dire qu'il est neutre.

Or, il peut ne pas l'être. En effet, si on conditionne le bonheur à l'argent, il est fort probable que l'on s'embarque dans une fuite en avant sans fin. Ou plutôt avec une fin, mais sans le bonheur. Et donc on s'éloigne du bonheur ou on passe à côté en permanence.



Ca vous dit de gagner 5000€ ? Une étude a été réalisée aux USA. Le gain au loto d'une somme de 5000$ donne combien de chances d'être plus heureux ?
Beaucoup moins que ce peut apporter l'amitié directement ou indirectement.
Et si vous gagniez, mais alors là carrément plus, seriez-vous plus heureux ?
Peut-être.
Par contre, sûrement pas longtemps.

Ce sont des points que j'aborderai à la conférence du 23 mars.

Alors, je vous propose de donner au verbe avoir sa juste place, une petite place, de le couper et de le transformer en "à voir", celui qui appelle à la curiosité.

vendredi 8 mars 2013

Journée de la femme : être, naître, connaître et reconnaître (3)

En ce jour de la journée de la femme, je vous propose quelques mots sur 4 verbes qui me viennent à l'esprit en lien avec cette journée.


Etre

Etre ce que l'on est et ne pas être ce que l'on n'est pas. Voilà toute la difficulté d'un être humain, à la fois vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis des autres.C'est d'autant plus vrai pour une femme car la société et les hommes ne leur donnent pas toujours le droit d'être ce qu'elles sont, et de ne pas être ce qu'elles ne sont pas. Chacun pourra trouver des situations correspondant à ce que je viens d'énoncer.

Naître

Dès leur naissance, les femmes apprennent à travers différents comportements du monde extérieur ce qu'elles peuvent ou ne peuvent pas être, ce qu'elles doivent ou ne doivent pas être. Et soyons honnêtes, sur le chapitre restriction, elles sont plutôt largement mieux servis que les hommes.
Naître femme dans certains pays n'est pas vu comme une chance pour la famille et du point de vue du bonheur, ce n'est pas un cadeau de naître en s'apercevant qu'on n'est pas un cadeau pour les autres.

Connaître

Verbe constituant nettement un préalable au verbe suivant. En effet, comment reconnaître si on ne prend pas le temps de connaître, de s'intéresser, de comprendre, de partager ...

Reconnaître

L'être humain a besoin de reconnaissance. La femme a besoin de reconnaissance, d'autant plus quand il semble normal qu'elle réalise plein d'activités dans la sphère familiale.
La reconnaissance est à la fois le carburant pour ce qui ne peut pas toujours être impulsé par une motivation intrinsèque et à la fois le mouvement qui permet de faire bouger les lignes et réenvisager les rôles.


dimanche 3 mars 2013

Fable "Les verbes et le bonheur"

A la genèse de ce blog est une fable que j'ai publiée sur mon blog Qualité de vie et bonheur le 6 octobre 2012.
Je vous propose de la découvrir ou de la redécouvrir : Les verbes et le bonheur

Les verbes en vedette seront aussi en vedette à ma conférence du 23 mars 2013 au salon Vivre Autrement ... mais je n'en dis pas plus.

Annonce de la conférence du 23 mars 2013

Des mots du bonheur

En marge des verbes du bonheur, voici un nuage de mots clés que j'ai conçu il y a quelques semaines avec le même outil que celui utilisé pour le nuage des verbes (Tagxedo).




vendredi 1 mars 2013

Chanter s'impose ! (N°2)


Je vais vous parler un peu des coulisses.
Pour réaliser le nuage de verbes utilisé en couverture de mon site et de la page Facebook, j'ai utilisé le site tagxedo.com

Je mets donc une liste de verbes à laquelle j'ai réfléchi et me voilà avec une première mouture avec les mots placés automatiquement.
Et là je vois le mot "chanter" très très en évidence. Trop à mon goût par rapport à d'autres verbes que je voulais mettre plus mis en avant.

Pour avoir utilisé tagxedo à plusieurs reprises, j'ai compris que plus on mettait un mot en début de la liste, plus il apparaissait en taille importante. Je suis donc un peu étonné par la taille du verbe "chanter" sachant que je ne l'avais pas mis dans les premières positions.
Je demande à plusieurs reprises un nouvel agencement, mais rien n'y fait.

Licence Creative Commons - Tray
LiA moi, on ne me la fait pas, et je décide donc de prendre les grands moyens : je place "chanter" en bon dernier de la liste.
Et bien, croyez-moi, rien n'y fait. Conclusion : soit je devais faire sortir "chanter" de ma liste soit il fallait bien que je constate que chanter s'impose.

Et donc je me suis laissé influencé par Tagxedo pour évoquer le verbe "chanter" dans un de mes premiers messages, ce qui n'était évidemment pas mon intention au départ, d'autant plus que je ne chante pas bien du tout, mais là n'est pas mon propos.

Chanter sous sa douche le matin, reprendre en coeur une chanson dans une voiture avec les autres occupants, participer à un karaoké, faire des vocalises dans une grotte pour provoquer de l'écho, participer à une chorale de Gospel, ... voilà bien des moments que l'on voit bien sous le signe du bonheur et/ou de la bonne humeur.
Certains disent aussi que le chant leur a sauvé la vie ou leur a permis de survivre à des épreuves.

Alors chantez, chantons ... ou à défaut, et c'est mon cas ... sifflez, sifflons !

Mais surtout, osez, osons chanter, et ne gardons pas nos chants pour nos salles de bain.

jeudi 28 février 2013

TRAVAILLER avec 2L (N°1)

Dans TRAVAILLER, il y a deux L et c'est tellement mieux de pouvoir s'envoler au travail



Etre heureux au travail dépend de conditions objectives que nous ne maîtrisons pas toutes (pour certaines ou certains les marges de manoeuvre sont particulièrement étroites).
Pour autant, il y a tout de même une question d'état d'esprit, et même s'il ne fait pas tout, un état d'esprit positif, optimiste, joyeux, enthousiaste, inspiré, ... ,en se levant le matin par exemple, a un impact important sur la façon va se dérouler la journée. Inversement, si on lève le matin en se disant que la journée au travail va mal se passer, qu'elle sera pénible, ennuyeuse ... il est plus que fort probable que cette prédiction se réalise. On appelle ça d'ailleurs une prédiction négative autoréalisatrice.

L'analyse des déterminants du bonheur réalisée par la psychologie positive montre que le contexte détermine à 10% le bonheur et que les activités intentionnelles déterminent 40% du bonheur.

Donc, partir au travail avec des ailes quand le contexte n'est pas délétère, ça participe indéniablement à amplifier son niveau de bonheur ... et celui des personnes que l'on côtoie  Un phénomène de contagion que j'évoquerai largement sur ce blog.

Je reviendrais également sur les déterminants du bonheur.

Quelques verbes du bonheur


Bienvenue

Bonjour,

Pourquoi la création de ce blog "Les verbes du bonheur".

J'ai créé l'idée des verbes du bonheur à l'occasion de la préparation de la conférence que je tiens le 23 mars 2013 à 12h00 au salon Vivre Autrement au Parc Floral à Paris
L'intitulé de la conférence : "Le travail peut rendre heureux et être heureux, ça se travaille"

L'idée est de visiter le sujet du bonheur à travers une série de verbes qui peuvent aider à réfléchir et à agir dans le sens de l'amélioration du niveau de bonheur personnel, du niveau de bonheur des personnes côtoyées et plus globalement au niveau collectif.

Sur ce blog, je développerai plus longuement des idées qui seront évoquées plus succinctement sur la page facebook les verbes du bonheur.

Bienvenue à vous.

Olivier Hoeffel