dimanche 19 juin 2016

Bonheur et pragmatisme

Dans l'article Brest : les Laboratoires Boiron misent sur le bien être au travail sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/, on y lit la phrase suivante prononcée par Christian Boiron le directeur général du groupe de même nom (le numéro un mondial de l'homéopathie) :

"Je ne veux pas le bonheur des gens, je veux l'efficacité de l'entreprise et il se trouve que c'est souvent en allant dans le sens du bonheur des gens que j'optimise l'efficacité de l'entreprise"

Comme quoi, l'intérêt à créer le bonheur des collaborateurs ne s'arrête pas qu'aux dirigeants particulièrement humanistes. Il concerne aussi les dirigeants qui ont compris que l'épanouissement des collaborateurs contribue à l'efficacité de l'organisation.

Et si ces deux types de dirigeants se donnaient la main et œuvraient pour mettre en évidence ce lien entre bien-être et efficacité :


  • les pragmatiques se multiplieraient
  • et celles et ceux qui restent finiraient pas suivre car se serait devenu une exigence des salariés et elles/ils n'auraient plus le choix que de s'y intéresser au risque de voir s'évaporer leurs effectifs.

Si on ajoute un éventuel retournement de la tendance du marché de l'emploi au profit des demandeurs, croyez-moi que le bonheur aurait plus sa place dans les organisations.

A noter que ce que je viens d'écrire pour le bonheur est valable aussi pour la Qualité de Vie au Travail (QVT) : il n'y a pas que les dirigeants humanistes qui œuvrent pour la QVT, il y a aussi les pragmatiques qui ont compris que c'est gagnant-gagnant.

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