jeudi 25 juillet 2019

Faut-il bannir la colère ?

Cet article constitue la cinquième partie du mini dossier La colère en obstacle de la bienveillance

Ma réponse à la question soulevée dans le titre est clairement : Non ! Elle me semble notamment saine et utile quand elle s'attache à des sujets de morale, de justice, de rétablissement du droit - sous réserve de ne pas vouloir faire sa propre loi et de focaliser sur son propre intérêt.

La colère est utile quand elle nous permet de nous mouvoir dans le bon sens, de faire bouger les choses dans le sens d'une transformation que j'évoquerai plus précisément dans la dernière partie de cette mini série (La colère travaillée dans une optique de bienveillance)

Ce qui est important selon moi, c'est ce à quoi la colère aboutit en terme d'actionJ'ai personnellement beaucoup de mal avec l'idée que la colère aboutisse à la violence. Là aussi, il faut sortir de la vision binaire où l'on voudrait nous imposer le choix entre deux alternatives : la violence ou la lâcheté.

On peut exprimer sa colère de manière constructive et diverse, notamment avec la CNV, des actes d'opposition non violente (notamment de désobéissance civile), de boycott, de manifestation pacifique, de créations artistiques, de créations d'alternatives, ...



Donc tout l'enjeu est que la colère "utile" se traduise par un acte bienveillant.

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