dimanche 5 avril 2020

Confinement, bienveillance et reconnaissance - Episode 7 : En accord

Bonjour et bienvenu à mi-parcours (7ème épisode) de cette série d'articles publiés dans ce contexte de confinement.



Comme annoncé dans ma publication En cette période de confinement, la cellule familiale, territoire de bienveillance et de reconnaissance de dimanche 29 mars 2020, voici donc le septième épisode d'une série de 14 articles autour des 13+1 gestes de reconnaissance au quotidien que je rappelle dans le schéma ci-dessous.



Je rappelle que ce "travail" de transition intérieure et intrafamiliale que je vous propose en cette période de confinement répond à deux motivations :
  • Une motivation par rapport à l'avenir : préparer et renforcer les bases d'une société de la bienveillance pour l'après confinement
  • une motivation immédiate renforcée par les chiffres évoqués par le ministre de l'intérieur sur l'augmentation des violences conjugales : le confinement fait porter des risques sur les femmes, les enfants, les relations et l'ambiance de la cellule familiale. Cultiver la bienveillance et la reconnaissance dans cette période est une action de prévention des tensions et des violences.
En ce dimanche 5 avril 2020, 7ème jour de ce parcours, pas question de chômer sur ces sujets ; nous nous intéressons au 7ème geste, geste de valorisation : En accord.

Mon invitation est que vous vous donniez du temps pour exprimer votre accord, votre appartenance dans vos écosystèmes (notamment le foyer) et dans vos interactions.

"En accord" est présenté dans le diaporama suivant selon 4 axes de bienveillance :
  • autrui (axe le plus naturel quand on évoque la bienveillance)
  • soi-même
  • les collectifs et communautés auxquels ont appartient, et ici en particulier le foyer, en période de confinement
  • la nature




Ce diaporama au format pdf.

Exprimer à autrui qu'on est d'accord avec lui·elle est une première façon d'aborder ce geste de reconnaissance qui peut ne pas payer de mine et néanmoins produire une grande efficacité.

On peut dire son accord verbalement. Ce peut être aussi une affaire de gestuel. La plus classique étant d'opiner du chef. Dans certains collectifs de travail, une façon muette d'exprimer son accord avec un propos lors d'une réunion est de lever les deux pouces.

En tant que conférencier, je ressens tout l'impact positif et stimulant des personnes qui opinent du chef quand j'expose des idées.

Une autre façon d'aborder ce geste est la synchronisation des émotions. Rire à une plaisanterie faite par quelqu'un est un signe de reconnaissance qui lui est envoyé. Vivre pleinement ses émotions au moment où on voit en direct et en public une pièce de théâtre donne de la reconnaissance aux comédien·ne·s, au metteur en scène et le cas échéant, à l'auteur s'il est présent.

A l'instar d'autres gestes de la reconnaissance, comme la confiance, ce geste sera d'autant plus efficace et plein qu'il est authentique et non pas la résultant d'un automatisme (par exemple : opiner du chef machinalement en n'écoutant pas vraiment une personne en train de nous parler).

Une dimension importante est l'accord avec soi-même. C'est un facteur central de bien-être psychologique qui permet d'être centré et aligné avec ses valeurs et ses aspirations les plus profondes.

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