mercredi 31 décembre 2014

Mes meilleurs voeux pour 2015

Je souhaite mes meilleurs voeux aux lectrices et lecteurs de mon blog sur le bonheur.

Alors, évidemment, je vais vous souhaiter du bonheur.

Mais pas n'importe lequel. Pas seulement celui qui pourrait vous tomber dessus de manière aléatoire, au petit bonheur la chance, comme dit l'expression,
mais aussi le bonheur que vous pourrez tricoter maille par maille, un peu chaque jour et qui se déguste aussi maille par maille parce que l'ouvrage s'apprécie au fil de l'eau, qu'il n'y a pas de plan définitif pour le construire et qu'il n'a pas de fin.

Photo sous licence Creative Commons AnnaKika



vendredi 12 décembre 2014

Ateliers du bonheur à l'école organisés le samedi 17 janvier 2015 par La Fabrique Spinozza

Par un communiqué de presse du 10 décembre 2014, La Fabrique Spinozza, think-tank consacré au bonheur citoyen, annonce les premiers ateliers du bonheur à l'école
 à Paris, halle des Blancs Manteaux
le samedi 17 janvier 2015
de 9h à 17h30
Le matin : conférences participatives
L'après-midi : des ateliers thématiques en co-construction

Parce que le bonheur ça se construit, ça se cultive dès le plus jeune âge, participez à cette réflexion/action visant à promouvoir et cultiver le bonheur à l'école.

Demandez le programme !

L'inscription à cet évènement est couplée à un don d'un minimum de 5€ à La Fabrique Spinozza

mardi 2 décembre 2014

Changer sa vision ... pas si simple !

Photo Creative Commons Felix Francis

En lisant l'article 7 Habits of Chronically Unhappy People (7 habitudes des malheureux chroniques), j'ai cherché à relever le pendant heureux de chacune de ces habitudes et d'y mettre mon propre grain de sel.

En réalisant cela, j'ai pris conscience qu'inverser la vision du malheur pour obtenir celle du bonheur, ne consiste pas systématiquement à inverser les assertions.

Je prends d'abord l'exemple de l'habitude N° 3 "Se concentrer sur les choses qui vont mal dans le monde". La première tendance est en effet d'inverser, pour obtenir ". Se concentrer sur les choses qui vont bien". Maintenant, faut-il pour être heureux zapper les choses qui vont mal ?
L'auteure de l'article Tamara Star, propose plutôt un rééquilibrage à travers une métaphore : le malheureux n'a qu'un oeil ouvert, celui qui voit le négatif; pour aller dans le sens du bonheur, il faut ouvrir l'autre oeil, celui qui voit le positif.

L'exemple le plus curieux est celui de la confiance (habitude N°2). Le malheureux chronique a tendance à considérer qu'il (on) ne peut pas faire confiance dans la plupart des gens. A noter en passant, la tendance fâcheuse à faire quelques fois de sa perception une règle générale : "je ne peux faire confiance à (presque) personne" --> "on ne peut faire confiance à (presque) personne".
Face à l'assertion "je ne peux pas faire confiance dans la plupart des gens", Tamara Star va même jusqu'à considérer qu'elle ne veut pas la remettre en question et qu'il s'agit d'une formulation d'un discernement sain. Elle porte ensuite son argumentation sur d'autres considérations.
A titre personnel, je serai plus proche d'une assertion "la confiance, ça se gère et on est souvent agréablement surpris".
Conclusion concernant l'inversion de la vision : on constate qu'une même assertion reste valable pour l'auteure à la fois dans la vision du malheur et celle du bonheur.
Dans la mesure où je n'étais pas suffisamment en accord avec cette invariabilité de cette assertion, je me suis mis à la recherche d'une assertion qui pourrait rester invariante (de mon point de vue, bien entendu).
J'en ai trouvé une : "on ne peut jamais être sûr de ce que la vie nous réserve".

Je pense que c'est en effet une pensée récurrente qu'une personne malheureuse peut avoir sur le sens de la vie.

Une personne optimiste peut avoir le  même type de pensée, mais considérée en tant qu'opportunité de rencontrer des surprises (bonnes ou mauvaises). Cela lui donne donc une attitude plus positive face aux aléas et une capacité d'adaptation plus grande.

Remettre en cause une croyance négative ne tient pas seulement dans sa reformulation mais aussi dans le sens qu'on donne à une formulation qui peut être à la fois porteuse de malheur et de bonheur.

Je donne ci-dessous les 7 habitudes en français et le résultat de mon travail de recherche d'alternatives positives dans l'article en référence, en y ayant apporté donc mon grain de sel :

1/ "La vie, c'est dur" >>>> Y a des hauts et des bas. J'ai le pouvoir de changer les choses à ma portée

2/ "La plupart des gens ne sont pas dignes de confiance" >>>> La confiance, ça se gère et on est souvent agréablement surpris. En s'ouvrant aux autres, on crée le terreau pour la confiance

3/ Se concentrer sur les choses qui vont mal dans la vie  >>>> Se concentrer sur les choses qui vont bien. Garder les deux yeux ouverts, et non un seul qui regarderait ce qui va mal.

4/ Se comparer aux autres et ressentir de la jalousie  >>>> Eviter de se comparer. Si on veut absolument se comparer aux autres, c'est avec les moins biens lotis que soi.

5/ Chercher à contrôler sa vie  >>>> Poursuivre des buts et prendre conscience de ce qui dépend de soi. Quand c'est nécessaire, savoir utiliser le courant plutôt que de se battre inutilement contre lui.

6/ Considérer son avenir avec inquiétude et peur  >>>> Considérer son avenir positivement et de manière réaliste. Faire la distinction entre la réalité et sa perception.

7/  Remplir ses conversations de plaintes et de ragots; de plaintes sur le passé et sur les difficultés du présent >>>> Converser avec enthousiasme et gratitude sur les belles choses qui sont dans le présent. Partager ses rêves.