Incontestablement, il existe plusieurs façons de réagir à cette invitation.
En voici quelques-unes, de manière non exhaustive.
D'abord des réactions négatives ou défensives :
Ces réactions mettent en évidence la difficulté de pouvoir parler sereinement de la question du bonheur en France car le mot est fortement connoté, et ceci pour des raisons diverses.
Et puis tout de même (ouf !), des réactions positives ou ouvertes.
Vous retrouverez pour chacune des réactions négatives ou défensives, une alternative plus positive qui permet d'échanger sur le bonheur :
Vous voulez parler "bonheur" ? Commencez par en parler avec celles et ceux qui seront dans une posture d'ouverture. Espérons que notre culture du bonheur en France évoluera dans les années à venir et que par un phénomène de contagion nous pourrons abordé cette question sérieuse et joyeuse de manière sérieuse et joyeuse dans une approche gagnant-gagnant et dans la co construction en prenant conscience d'une idée et d'une réalité de base : l'interdépendance.
vendredi 13 mars 2015
Vendredi 20 mars 2015, 3ème édition de la journée internationale du bonheur
L'ONU a décidé dans une résolution du 28 juin 2012 d'instituer le 20 mars comme Journée internationale du bonheur.
Elle invite les Etats, les organisations non gouvernementales et nous autres habitants de cette terre à fêter ce jour (heureux, forcément) et à sensibiliser sur l'importance "d'envisager la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples"
Les États Membres, les organismes des Nations Unies et les autres organisations internationales et régionales ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers, sont invités à célébrer comme il se doit la Journée internationale du bonheur, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.
J'ai créé pour cette occasion une page Facebook :
20 mars 2015, 3e édition de la journée internationale du bonheur
Elle invite les Etats, les organisations non gouvernementales et nous autres habitants de cette terre à fêter ce jour (heureux, forcément) et à sensibiliser sur l'importance "d'envisager la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples"
Les États Membres, les organismes des Nations Unies et les autres organisations internationales et régionales ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers, sont invités à célébrer comme il se doit la Journée internationale du bonheur, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.
J'ai créé pour cette occasion une page Facebook :
20 mars 2015, 3e édition de la journée internationale du bonheur
dimanche 1 mars 2015
Christophe Dejours dans une vision plus optimiste du travail
Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste, professeur titulaire de la chaire de psychanalyse-santé-travail au CNAM et directeur du laboratoire de psychologie du travail et de l'action donne dans son nouveau livre "Le choix, souffrir au travail n'est pas une fatalité" une vision du travail plus positive qu'il ne l'avait fait dans ses précédents livres (le plus connu étant "Souffrance au travail").
Il présente des modèles alternatifs qui font leur preuve. L'ingrédient : la coopération.
Lien vers un article sur les inrocks.com
Je pense que nous sommes à un tournant de la vision du travail avec, depuis 2012 l'orientation Qualité de Vie au Travail prise par les partenaires sociaux et l'Anact en contre-proposition de l'approche RPS, et l'idée du bonheur au travail qui a fait beaucoup de bruit médiatique ces jours derniers avec le documentaire "Le bonheur au travail" diffusé le 24 février sur Arte.
Cela me rappelle le mouvement qui a eu lieu fin des années 90 aux USA avec la naissance du mouvement de la psychologie positive qui avait décidé de comprendre, valoriser et cultiver le bien-être psychologique alors qu'avant la plupart des écoles de psychologie s'intéressaient à la souffrance et comment y faire face.
Ce qui ne veut pas dire bien entendu nier la souffrance au travail ni les modèles délétères.
Mais étudier, valoriser, promouvoir et faciliter le déploiement de modèles alternatifs qui sont de meilleurs terreaux pour la culture du bonheur au travail et de la Qualité de Vie au Travail, avec des bénéfices sociétaux semble devenir un mouvement plus fort.
Avoir un terreau plus favorable, c'est une chose; le cultiver, c'en est une autre et il est important de combiner les deux.
Je vous suggère de vous abonner au site laqvt.fr (1), site d'actualité sur la QVT, ou de venir le visiter de temps en temps. Il va dans le sens évoqué dans mon présent message depuis juin 2011 et vous trouverez de la matière en terme de QVT - et ce avec une vision plus panoramique que dans l'Accord sur la QVT et l'Egalité Professionel du 19 juin 2013. Nous traitons aussi du sujet du bonheur au travail. (1) je suis responsable éditorial de ce site et nous le faisons vivre en action sociétale avec une partie de l'équipe Novéquilibres à laquelle j'appartiens
Il présente des modèles alternatifs qui font leur preuve. L'ingrédient : la coopération.
Lien vers un article sur les inrocks.com
Je pense que nous sommes à un tournant de la vision du travail avec, depuis 2012 l'orientation Qualité de Vie au Travail prise par les partenaires sociaux et l'Anact en contre-proposition de l'approche RPS, et l'idée du bonheur au travail qui a fait beaucoup de bruit médiatique ces jours derniers avec le documentaire "Le bonheur au travail" diffusé le 24 février sur Arte.
Cela me rappelle le mouvement qui a eu lieu fin des années 90 aux USA avec la naissance du mouvement de la psychologie positive qui avait décidé de comprendre, valoriser et cultiver le bien-être psychologique alors qu'avant la plupart des écoles de psychologie s'intéressaient à la souffrance et comment y faire face.
Ce qui ne veut pas dire bien entendu nier la souffrance au travail ni les modèles délétères.
Mais étudier, valoriser, promouvoir et faciliter le déploiement de modèles alternatifs qui sont de meilleurs terreaux pour la culture du bonheur au travail et de la Qualité de Vie au Travail, avec des bénéfices sociétaux semble devenir un mouvement plus fort.
Avoir un terreau plus favorable, c'est une chose; le cultiver, c'en est une autre et il est important de combiner les deux.
Je vous suggère de vous abonner au site laqvt.fr (1), site d'actualité sur la QVT, ou de venir le visiter de temps en temps. Il va dans le sens évoqué dans mon présent message depuis juin 2011 et vous trouverez de la matière en terme de QVT - et ce avec une vision plus panoramique que dans l'Accord sur la QVT et l'Egalité Professionel du 19 juin 2013. Nous traitons aussi du sujet du bonheur au travail. (1) je suis responsable éditorial de ce site et nous le faisons vivre en action sociétale avec une partie de l'équipe Novéquilibres à laquelle j'appartiens
jeudi 26 février 2015
Réaction au documentaire "Le bonheur au travail"
Après avoir visionné le documentaire "Le bonheur au travail" sur Arte diffusé le 24/02/2015, j'ai publié un article sur laqvt.fr, site d'actualité sur la Qualité de Vie au Travail (QVT) intitulé : QVT et Bonheur au Travail, même défi ?
Je vous engage à voir ce documentaire qui montre que des organisations ont réussi à prendre le contre-pied de modèles de travail trop répandus peu centrés sur l'humain.
samedi 21 février 2015
Moins vite, mieux dans la vie
Je relaie ici une animation que j'ai réalisée pour promouvoir une décélération et des rythmes plus harmonieux à la fois dans notre vie au travail mais aussi au-delà.
jeudi 22 janvier 2015
Pensée positive ... question de formulation
La pensée positive, la méthode Coué, ça peut aider, mais il s'agit aussi de choisir une formulation aidante.
Par exemple, voici deux formulations :
JE VAIS BIEN, TOUT VA BIEN
- "J'ai tout pour être heureux ou heureuse, donc je le suis"
- "J'ai beaucoup de choses pour être heureux ou heureuse, donc je je le suis"
Qu'en pensez-vous ? Une formulation est-elle plus propice à inscrire la pensée positive dans le temps et dans la concrétisation ?
La première formulation représente-t-elle la réalité ou même une vision réaliste ? Je vous souhaite bien entendu que ce soit le cas, mais pour madame et monsieur tout le monde, bien sûr que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et que nous avons aussi des éléments de contexte, des façons de penser, des attitudes et des comportements qui ne vont pas dans le sens du bonheur.
Donc assez rapidement la réalité de la vie va user, voire percuter cette pensée positive, la remettre en question avec le risque qu'une fois lâchée, elle soit remplacée au pire par la pensée négative "j'ai tout pour être malheureux ou malheureuse ... donc je le suis".
Par ailleurs, la première formulation a un côté culpabilisant.
La deuxième formulation, dès lors qu'elle s'appuie un minimum sur la réalité, permet de chausser les lunettes de l'optimisme qui font ressortir les choses agréables de la vie. Elle n'est pas dans le déni des choses qui peuvent contrarier, des problèmes. Elle indique qu'on peut s'appuyer sur des éléments de contexte positifs, des façons positives de penser, des attitudes positives et des comportements positifs.
mardi 13 janvier 2015
A vos stylos, albums photos et vidéos, carnets de gratitude pour ancrer la journée du 11 janvier 2015
Le 11 janvier 2015 et les jours précédents en remontant au 7 janvier 2015, la plupart d'entre nous ont vécu, j'imagine, un bouleversement émotionnel, cognitif (des pensées, des pensées, des pensées) jusqu'à nos attitudes et comportements.
Beaucoup de tristesse et de colère face à ces attentats.
Mais aussi des émotions positives liées à un aspect aussi bouleversant :
on s'est (re)découvert humain, entouré d'humains dans toute leur humanité et faisant preuve de fraternité !
C'est magique et magnifique, non ?
Seulement, bien sûr qu'on aurait préféré éviter qu'il y ait des victimes.
Dès le soir du 11 janvier, on a vu émerger une question, une crainte : "Et demain ?"
Certains ont compris : "demain, on fait quoi en terme de sécurité ?"
Moi, j'ai plutôt envie qu'on se pose la question : "dis Monsieur Plus (référence à une publicité de ma jeunesse), est-ce qu'on pourrait prolonger un peu ces moments magiques ?". Surtout ces moments où on a ressenti et vécu de la fraternité, de la bienveillance, de la reconnaissance, de la légèreté malgré le poids tellement lourd du moment et de l'enjeu.
Qu'a répondu Monsieur Plus ? Il a dit : "Mais, sers toi mon grand ! L'abondance est à portée de main. Seulement ... c'est à toi de les créer ... avec d'autres !"
Je vous propose déjà dans un premier temps de procéder à une action à la fois vitale et de vitalité : ancrons fortement ce moment. Non seulement pour pouvoir s'en souvenir dans un an, 2 ans, ... 10 ans.
Non seulement pour pouvoir témoigner dans longtemps : "j'y étais ... "
Mais aussi pour que vous n'ayez pas la nostalgie de continuer de ces mots : "... et c'est quelque chose que je n'ai vécu qu'une seule fois dans ma vie".
Ce que je vous propose c'est d'ancrer cette journée dans votre mémoire pour vous donner chaque jour qui vient l'envie de faire votre part pour que cette journée perdure et que les valeurs, attitudes et comportements se prolongent et peu à peu s'inscrivent dans notre quotidien.
Vous êtes partant.e.s ?
Etape 1 : le plus tôt possible, et si vous ne l'avez pas déjà fait, prenez votre plume pour écrire ce que vous avez vécu, les émotions que vous avez ressenti, ce que vous avez trouvé de changer en vous et chez les autres. Focalisez-vous sur vos émotions et pensées positives, ce que vous avez vécu et observé en terme de bienveillance, fraternité, reconnaissance, légèreté, coopération, ...
Et puis, il y a aussi la mémoire visuelle. Alors celles et ceux qui ne veulent pas prendre la plume, rassemblez les photos que vous avez prises et les vidéos et constituez vous un dossier sur votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone. Celles et ceux qui auront écrit peuvent bien évidemment illustrer leur écrit par les photos et faire aussi l'ancrage avec les photos et les vidéos.
Etape 2 : chaque matin, levez-vous avec la volonté de vivre une journée qui pourrait tendre vers celle du 11 janvier 2015. Le contexte ne sera pas le même, les autres ne seront pas les mêmes, mais chaque jour individuellement et collectivement, on peut se rapprocher de cette journée modèle.
Et puis, essayez tout au long de la journée de prendre conscience et d'apprécier les effets de votre sourire et de votre attitude bienveillante, fraternelle, solidaire, confiante, ouverte, disponible, ...
Etape 3 : chaque soir, dans un premier temps, puis régulièrement le soir, écrivez dans un journal de gratitude (dont la pratique est issue de la psychologie positive). Qu'y mettre ?
Je vous propose d'y écrire :
Beaucoup de tristesse et de colère face à ces attentats.
Mais aussi des émotions positives liées à un aspect aussi bouleversant :
on s'est (re)découvert humain, entouré d'humains dans toute leur humanité et faisant preuve de fraternité !
C'est magique et magnifique, non ?
Seulement, bien sûr qu'on aurait préféré éviter qu'il y ait des victimes.
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Photo Creative Commons - Stephan L |
Dès le soir du 11 janvier, on a vu émerger une question, une crainte : "Et demain ?"
Certains ont compris : "demain, on fait quoi en terme de sécurité ?"
Moi, j'ai plutôt envie qu'on se pose la question : "dis Monsieur Plus (référence à une publicité de ma jeunesse), est-ce qu'on pourrait prolonger un peu ces moments magiques ?". Surtout ces moments où on a ressenti et vécu de la fraternité, de la bienveillance, de la reconnaissance, de la légèreté malgré le poids tellement lourd du moment et de l'enjeu.
Qu'a répondu Monsieur Plus ? Il a dit : "Mais, sers toi mon grand ! L'abondance est à portée de main. Seulement ... c'est à toi de les créer ... avec d'autres !"
Je vous propose déjà dans un premier temps de procéder à une action à la fois vitale et de vitalité : ancrons fortement ce moment. Non seulement pour pouvoir s'en souvenir dans un an, 2 ans, ... 10 ans.
Non seulement pour pouvoir témoigner dans longtemps : "j'y étais ... "
Mais aussi pour que vous n'ayez pas la nostalgie de continuer de ces mots : "... et c'est quelque chose que je n'ai vécu qu'une seule fois dans ma vie".
Ce que je vous propose c'est d'ancrer cette journée dans votre mémoire pour vous donner chaque jour qui vient l'envie de faire votre part pour que cette journée perdure et que les valeurs, attitudes et comportements se prolongent et peu à peu s'inscrivent dans notre quotidien.
Vous êtes partant.e.s ?
Etape 1 : le plus tôt possible, et si vous ne l'avez pas déjà fait, prenez votre plume pour écrire ce que vous avez vécu, les émotions que vous avez ressenti, ce que vous avez trouvé de changer en vous et chez les autres. Focalisez-vous sur vos émotions et pensées positives, ce que vous avez vécu et observé en terme de bienveillance, fraternité, reconnaissance, légèreté, coopération, ...
Et puis, il y a aussi la mémoire visuelle. Alors celles et ceux qui ne veulent pas prendre la plume, rassemblez les photos que vous avez prises et les vidéos et constituez vous un dossier sur votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone. Celles et ceux qui auront écrit peuvent bien évidemment illustrer leur écrit par les photos et faire aussi l'ancrage avec les photos et les vidéos.
Etape 2 : chaque matin, levez-vous avec la volonté de vivre une journée qui pourrait tendre vers celle du 11 janvier 2015. Le contexte ne sera pas le même, les autres ne seront pas les mêmes, mais chaque jour individuellement et collectivement, on peut se rapprocher de cette journée modèle.
Et puis, essayez tout au long de la journée de prendre conscience et d'apprécier les effets de votre sourire et de votre attitude bienveillante, fraternelle, solidaire, confiante, ouverte, disponible, ...
Etape 3 : chaque soir, dans un premier temps, puis régulièrement le soir, écrivez dans un journal de gratitude (dont la pratique est issue de la psychologie positive). Qu'y mettre ?
Je vous propose d'y écrire :
- l'événement fort de votre journée (le plus positif, mais pas forcément)
- une liste de choses que vous avez appréciées ce jour (au moins 3) et si ces choses sont attribuables à quelqu'un d'autre (ou à plusieurs personnes), mettez en face le nom de cette personne (ou de ces personnes). Indiquez aussi si vous avez eu l'occasion de la (les) remercier
Si cela n'a pas été le cas, vous pouvez décider de la (les) remercier le lendemain ou dès que possible - en quoi cette journée vous a rapproché de vos bons souvenirs de la journée du 11 janvier 2015
Si ça vous dit, essayez et venez témoigner des impacts positifs et aussi des inévitables difficultés.
Et puis, relayez cet article ... s'il vous parle.
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