jeudi 25 juillet 2019

La colère au sein d'un processus


Cet article constitue la première partie du mini dossier La colère en obstacle de la bienveillance

Pour comprendre de quoi se nourrit la colère, à quoi elle aboutit et en quoi elle peut former un cercle vicieux, je vous propose le schéma général suivant inspiré des techniques comportementales et cognitives :



Face à un événement, à un stimuli donné, vient à l'esprit une pensée - souvent automatique - basée sur le système de croyances de l'individu. De cette pensée découle une émotion, qui elle-même conditionne un comportement - lui-aussi souvent automatique - qui produit des résultats. Potentiellement, l'action peut renforcer les croyances. Si la pensée est négative, l'émotion sera très probablement négative avec un comportement qui souvent ne sera pas adapté et efficace. Si la pensée est positive, l'émotion sera positive avec un comportement apte à assurer une bonne qualité relationnelle. A noter que le schéma peut être amendé dans le cas d'une pensée puis d'une émotion négatives avec deux étapes supplémentaires de reformulation de la pensée pour aboutir à une pensée  et une émotion plus positives. Cela correspondant à un réflexe qui nous pousserait dans une mauvaise décision que l'on remet en question avant de passer à l'action.

Je donne un exemple mettant en scène la colère :



Cet exemple montre bien l'importance des croyances. En l'occurrence, elles sont ici négatives. Si la mère avait des croyances moins affirmées sur la maladresse de sa fille, il est fort probable que sa réaction colérique aurait été moindre. A noter ici qu'il s'agit d'une réaction très malveillante puisqu'il s'agit d'une critique négative inconditionnelle ("tu est nulle").

Voici ce qu'aurait pu être sa réaction avec de toutes autres croyances sur la vie et sur sa fille :

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